Cyrielle Sarah Cohen sort son premier ouvrage « Mais t’étais où ? » aux Editions Médicilline. Sorti le 17 mai 2021, ce roman d’apprentissage retrace l’enfance et l’adolescence de Sarah Kahn avec ses premiers coups de cœur et ses premières désillusions dans une quête infinie de l’amour et du frère qu’elle n’a jamais eu. Un parcours entrecroisé de sa grande histoire d’amour qui aurait pu être belle…!
Fréquence Juive Magazine entre au vif du sujet à travers une interview à coeur ouvert. Découvrez le plus profond de ce qui se trouve en elle, une jeune et jolie personnalité française ne manquant pas d’ambition.



Fréquence Juive : "D'après vos récentes apparitions dans les médias TV, la presse et l'édition, vous semblez avoir plusieurs facettes professionnelles. Parlez-nous de votre parcours et comment en êtes-vous arrivée l? ."

Cyrielle Sarah Cohen : "J’ai commencé par un BTS communication qui m’a permis de faire un stage à M6 quand j’avais 20 ans. J’ai adoré l’expérience et c’est à ce moment-l? que j’ai compris que je voulais être journaliste. J’ai alors fait une école de radio pour pratiquer rapidement, puis une formation au CFPJ pour me perfectionner. J’ai pu travailler dans de nombreux médias de la plus petite à la plus grande échelle : M6, Radio Shalom, Monte Carlo Doualiya, RTL, Direct8, I24news, BFMTV, Europe1, Non Stop People, puis Radio J.

En parallèle, j’écris depuis petite. J’ai toujours su que j’allais sortir un livre. Il m’aura fallu très peu de temps pour l’écrire mais 34 ans pour le murir. « Mais t’étais où ? » est sorti en mai dernier aux éditions Médicilline. C’est un livre assez dur que je conseille à toutes les femmes qui pensent que dans l’obscurité, il n’y a plus de lumière. C’est faux. Elle réside à l’intérieur de nous. "

Fréquence Juive : "Quelles sont vos origines ? Vos proches et votre famille ont-ils contribué à atteindre une telle réussite ? Sont-ils fiers ?"

Cyrielle Sarah Cohen : " Mon père est marocain de Rabat et ma mère est née à Oran, en Algérie. Bien sûr, mes parents sont très fiers de moi. Ils m’ont beaucoup poussée dans ma carrière. Ma mère m’a donné du courage et mon père m’a incité à avoir plus de culot. Même si je ne l’ai pas toujours écouté quand il aurait fallu. Ce métier est un jeu d’échec où il faut savoir quand avancer. Il y a beaucoup de facteurs : la chance, le bon contact, le bon moment, la bonne place, le talent… et je n’ai pas eu l’opportunité d’avoir été aidé pour ça. C’est aussi un métier où quand vous faites les choses biens, les petites ou les grandes choses, on a du mal à vous faire évoluer. Alors, il faut savoir faire des choix et parfois renoncer. Pour mieux revenir. Mais je crois avoir une bonne étoile au dessus de moi… Il n’y a pas de secret, les choses arrivent quand c’est le bon moment pour vous. "

Fréquence Juive : "Votre roman "Mais t'étais où ?". Est-il réellement autobiographique ? Parlez-nous de votre enfance. En quoi vos révélations faites par écrit dans ce livre, vous ont-elles libéré d'un poids ? Si oui, lequel ? Pensez-vous que les maux dont vous parlez, ont, à présent, totalement disparu ?"

Cyrielle Sarah Cohen : " Je me suis beaucoup demandée si je devais assumer cette autobiographie qui n’est pas vraiment dite car il s’agit de l’histoire de Sarah Khan. Mais oui, j’ai transpiré chaque page. Je parle d’un sujet très dur auquel beaucoup plus de femmes qu’on ne le pense sont confrontées. Mais aussi de la difficulté de l’amour, de la quête de soi. Comme je le dis dedans, je n’ai pas eu une enfance évidente mais je vous laisserai le découvrir dans mon livre. Je crois aussi que lorsque l’on est honnête dans notre vie, et alors dans ses écrits, vous lâchez prise. C’est le début de la résilience. Nos maux ne disparaissent jamais, on les apprivoise et c’est ce qui s’appelle « être adulte ".

Fréquence Juive : "Présentatrice de « La matinale de Radio J" et d’autres émissions cet été, au cœur de l'actualité en France, et pourquoi pas bientôt en direct sur TF1 dans un JT... votre réseau prend une ampleur spectaculaire. Comment le vivez-vous ? Serait-ce votre rêve d'enfant qui prend vie ?"

Cyrielle Sarah Cohen : " Mon rêve d’enfant, c’était d’écrire un livre mais aussi d’être psychologue.

« A toutes les femmes qui pensent que dans l’obscurité, il n’y a plus de lumière. C’est faux. »




Le journalisme ne s’en écarte pas vraiment. On décortique une information et l’humain. Un JT sur TF1 ? Biensûr que ce serait merveilleux mais je crois que peu importe le média, le même métier se fait partout et du moment que vous être heureux, c’est l’essentiel. "

" Je savoure les belles choses qui m’arrivent mais par expérience, je sais aussi que dans ce métier, un jour on est en haut, demain on n’est plus rien. Il faut travailler dur, toujours. Se perfectionner, apprendre, et devenir meilleur. C’est le travail et le professionnalisme qui paient et font perdurer. "

Fréquence Juive : "En plus de toutes vos facettes médiatiques, vous oeuvrez également pour des causes très importantes dont l'affaire Sarah Halimi. En quoi vous sentez-vous impliquée dans cette terrible histoire et par quelles actions êtes-vous directement concernée ?"

Cyrielle Sarah Cohen : " Je pense que je suis profondément humaniste. Je crois toujours que l’autre est fait comme moi parce que je suis une hyperempathique. Je suis aussi une férue de faits divers et j’ai grandi avec « Faites entrer l’accusé ".

"Comme je l’ai dit devant 25 000 personnes, il est difficile de se prononcer quand on est journaliste, par devoir de réserve, mais n’est-il pas encore plus difficile de détourner le regard, face à l’inaudible et à l’indicible ? L’affaire Sarah Halimi m’a prise à la gorge. C’était évident pour moi qu’il fallait la traiter à l’époque où j’étais responsable du bureau parisien de la chaine I24news. J’ai alors pu enquêter sur le sujet et j’ai tissé une amitié forte avec Muriel Ouaknine Melki, avocate de William Attal (frère de Sarah Halimi). J’ai toujours gardé un oeil sur le dossier et poussé le travail en off quand il le fallait. C’est donc tout naturellement que j’ai rejoins l’organisation de la manifestation du dimanche 25 avril 2021. Je crois que nous avons fait quelque chose de formidable avec Jonathan Behar, Gil TaÏeb, Franck Tapiro, Julie Guez et Cyril Attal. Mais l’affaire est très loin d’être terminée. Une commission d’enquête démarre cet automne grâce à la ténacité de Meyer Habib. On espère aussi une réouverture du dossier. Les avocats travaillent dur pour ça. "

Fréquence Juive : "Vous semblez très épanouie. Dans votre vie privée, avez-vous déj? rencontré l'amour ? Etes-vous en couple ?"

Cyrielle Sarah Cohen : " Je suis toujours célibataire mais je suis bien dans mes baskets. J’ai mangé mon pain noir avec les hommes et je sais aujourd’hui pertinemment ce que je ne veux plus. Je crois que c’est à ce moment l? qu’on attire la bonne personne à soi ? "

Fréquence Juive : "Avez-vous des projets dans le futur, quelles sont vos ambitions professionnelles ? Dites-nous tout !"

Cyrielle Sarah Cohen : J’ai toujours des projets… J’ai envie d’écrire encore et de me laisser porter par les propositions et mes idées qui arrivent sans prévenir… Je vais continuer de developper des concepts d’émission en espérant les produire.

Continuer à faire de l’antenne et… qui sait ? Je pourrais encore vous surprendre…

Cyrielle Sarah Cohen
Journaliste et Productrice @radiojfrance -
Ex @nonstoppeopleofficiel @europe1 @i24news_fr @bfmtv
Auteur de "Mais t'étais où ?", aux Editions Medicilline
Disponible sur Amazon.fr
.

Courrier des lecteurs

Immobilier

Immobilier

Mailliez & Rivers : KARINE ET KALLI

«? Pas travailler ? (rires) Ce mot dans l'immobilier n'existe pas. Lorsque l’on est engagé à 100% et que l’on est un bourreau de travail comme nous, le travail c'est tous les jours ! Même en voyage, nos téléphones et ordinateurs sont toujours avec nous. Nous aimons toutes les deux voyager, rencontrer de nouvelles personnes et profiter de la nature.? Mais la famille passe avant tout ! », Karine & Kalli.

Immobilier

Mailliez+Rivers :

La conciergerie immobilière haut de gamme des USA

SUBSCRIBE TO NEWSLETTER!
Subscribe now!