« Donnez, donnez do-donnez, D. vous le rendra ! »Enrico a choisi Los Angeles, l? où il se sent bien, pour célébrer ses 80 ans. Sur la scène du « Sabban Theater », l’ambiance est à son comble. Lui et sa guitare, accompagné de ses musiciens, il fait le show plus que jamais et donne tout le meilleur ; ça chante, ça danse, le théâtre de Beverly Hills résonne dans toute la ville. FREQUENCE JUIVE & Enrico sont en direct live: Profitez de notre entrevue avec ce légendaire chanteur oriental de toutes les générations.

Fréquence Juive : Comme Mickael Jackson, comment expliquez-vous la longévité de vos succès sur plus de quatre générations? Nos grands-parents, nos parents, nous et nos enfants interprétons vos chansons avec entrain et mélodie jusqu’? aujourd’hui. Quel est votre secret ? Enrico Macias: Être aimé par toutes ces générations, c’est une chance inouïe, c’est un privilège formidable, la plus grande récompense pour un artiste. C’est mieux que l’argent, c’est plus fort que tout ! F.J. : Quel est le titre qui reflète le plus votre attachement à la musique arabo-andalouse ? Depuis 1962, orphelin d’Algérie, à la mort de mon oncle Raymond, j’ai écrit « Adieu mon pays ». Frustré de ne plus pouvoir jouer cette musique avec lui, j’interprète ce titre-l? avec beaucoup d’émotion et en pensant à lui.

F.J. : Vous qui voyagez tant, qu’avez-vous à transmettre aux juifs qui veulent faire leur Alya ? Enrico : L’Alya, c’est personnel, chacun doit prendre sa décision, selon sa situation.

Être aimé par toutes ces générations, c’est une chance inouïe, c’est un privilège formidable, la plus grande récompense pour un artiste. C’est mieux que l’argent, c’est plus fort que tout !




Chacun est un chef de file. À lui de prendre la bonne décision. F.J. : Les juifs des Etats-Unis se sentent très bien ici, le ressentez-vous ? Comment trouvez-vous notre communauté ? Enrico : Je fête mes 80 ans dans une ville ou j’ai beaucoup d’attaches parmi la communauté juive mais aussi avec mes amis.



Je me sens bien ici… tous les juifs que j’ai rencontré ici ne se plaignent pas. On a un Président très proche d’Israël. À l’entrée de notre hôtel, il y a une Hanoukia, c’est beau ! En Amérique, la tolérance est plus grande, même si l’antisémitisme est omniprésent. F.J. : Y-a-t-il un nouvel album en projet ? Un nouveau titre ? Enrico : Oui, je viens de terminer mon dernier album. Mon fils a eu l’idée de ré-enregistrer mes premiers titres, afin que les prochaines générations, à leur tour, transmettent mes chansons à leurs enfants. Cet album sortira bientôt. Propos recueillis par Fréquence Juive. .

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DEPUIS LES US : L’ALYA, C’EST POSSIBLE

9.3

Même si la jeunesse juive est très épanouie ici, à L.A., les « ados » se sentent très vite attirés par une vie plus trépidante. Tentés par l’aventure, ils partent faire leurs études ailleurs, Israël étant évidement à la première place dans leur choix de destinations. Shana Memmi, une jeune de fille de 17 ans, nous explique comment elle a réalisé son rêve : devenir israélienne avec toute sa Kavana (de tout son cÅ“ur). Trois ans après, Shana va bientôt passer son diplôme. Elle nous raconte son expérience, nous confie les raisons de ses choix, ses sentiments et tous ses bons plans.

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