Daniel se livre à nous et libère son émotion à travers l’expression de ses sentiments les plus profonds. Sa passion, sa musique, sa création ne sont que le reflet de réalités criantes. Car pour lui, tout semble si clair, sa perception est si bienveillante qu’il nous invite dans son monde : celui où l’on se sent bien si l'on sait trouver sa place et rester authentique, celui où, malgré tout, l’on garde l’espérance d’une vie meilleure et plus douce. Fréquence Juive vous ouvre les portes : place au spectacle sentimental de Daniel Levi avec la sortie de son nouvel album « Grâce à toi ».

Fréquence juive : « Ta musique, comme tu le dis si bien, est le fruit d'un travail qui dépasse le contexte actuel, s’élevant au-del? de l'actualité qui pèse sur le milieu artistique. Alors, que reflète donc ce 7ème album ? »

Daniel : « Mon 7ème album, chiffre symbolique, annonce la fin d’un cycle, le début d’autre chose. Un artiste s’accomplit avec des oeuvres successives traçant sa trajectoire. Au-del? d’un contexte particulier, d’une actualité qui pèse, les artistes ont toujours su garder leur rôle de témoins de leurs époques. Ce qui en résulte ? cette menace qui s’ abat sur la terre, le monde hospitalier, que je tenais sincèrement à remercier, à travers des chansons tournées vers les autres, les relations que l’on a avec sa femme, sa mère, Son Créateur, ses amis ; les autres…

F.

J. : « Le titre de l'album « Grâce à toi », s'adresse-t-il à ta femme Sandrine ? Exprimes-tu une créativité née de votre expérience personnelle ? »

Daniel : « C’est une formidable chanson d’amour dont le texte est signé Ralph Adamson. Cette véritable ode à l’amour met en parallèle et en balance la beauté du monde et celle d’une femme. Je la dédie à la mienne, bien sûr !

F.J. : « Dans le titre "Les gens bien, c'est un aller sans retour, cette fois c'est le dernier tour"... Peux-tu expliquer qui sont ces gens ? »

Daniel : "Ce titre est le reflet-même de la philosophie de mon nouvel album ; voir le positif en chacun de nous. Ces gens bien représentent ceux qui, à la lueur de ce que l’on vit à l’échelle de la planète et du genre humain, sont capables d’en tirer des conclusions constructives ainsi que de bonnes réponses. Savoir élever son niveau de conscience, avoir un comportement plus proche de celui décrit dans les livres sacrés, une conduite qui fait d’un homme, un homme digne de ce nom, avec une éthique, une morale, un caractère solidaire, conscient de la présence Divine. Voil? ce que sont les gens biens. »

F.J. : « Dans l'émission "Stars à nu" sur TF1, on dit que l'on n'est que de passage. Être un passeur... quelle est la chose que tu voudrais voir rester ? »

Daniel : « Si cela me concerne personnellement, je pense que la meilleure chose que l’on puisse espérer de son vivant, afin qu’après notre passage nous ayons une bonne renommée, c’est quelque chose d’appréciable, une trajectoire et un comportement exemplaires, aller dans le bon sens sans se faire influencer par des courants contraires.

Un célèbre adage hassidique dit :

Dans un banc de poissons mené par le courant, il y a ceux qui sont vivants et ceux qui sont morts - et qui suivent, eux aussi, le courant - mais dans la masse, on ne voit pas qu’ils sont morts. Or, celui qui remonte le courant pour donner la vie, fait preuve d’une incroyable force et d’une vraie volonté face à l’adversité. Malgré les courants et les torrents opposés, il réussit à remonter et à donner la vie. C’est ça, décupler les forces* !




D’un point de vue plus général, je pense que nos expériences doivent nous amener à ne pas reproduire les mêmes erreurs, afin que l’histoire ne se répète pas dans ce qu’il y a de plus sombre, que la lumière de la paix, de la concorde et de l’amour de notre prochain soit notre héritage. »

F.J. : « Encaisser une épreuve, une nuit, une année, une vie. Qu'est-ce qui t'inspire le plus pour avancer ? »

Daniel : « L’épreuve est un formidable booster, un enjeu considérable. Cela fait mal, cela fait peur, mais cela nous rend tellement plus vivants. Nos sens sont sollicités, le plus profond de notre être est en suspend, en émoi. des pans de notre perception sont mis en évidence. L’idée que « la vie est un cadeau » est ce qui nous fait avancer. »

F.J. : « Accomplir, avancer, te battre, qu'est-ce qui fait danser ton cœur ? »

Daniel : « Une fois que l’on sait de quelle mission on a la charge, nous devons la mener à bien, et le plus haut possible. Dans l’adversité, il faut considérer que l’on va « décupler les forces* ». Ce qui fait danser mon coeur ; c’est de pouvoir porter la vie, de pouvoir assister au mariage de mes enfants ! »

F. J. : « Elle pourrait bien s'arrêter", dis-tu à propos de la Terre, "malgré qu'on ait vu s'effondrer tous ses glaciers, disparaître ses forêts, les saisons se renverser, comment pourrait-on lui porter secours ? »

Daniel : « Je me suis découvert une âme d’écolo ! Mais ça, c’est juste une étiquette.

La vraie conscience que tout citoyen devrait avoir se trouve dans la réelle préoccupation de l’avenir de notre immense cadeau qu’est cette création de D., la planète bleue avec toutes ses merveilles et ses trésors. Nous sommes la terre, l’homme se dit Adama, nous retournons toujours à cette terre. Lorsque nous sacrifions cette terre, nous sacrifions le genre humain. D’où la nécessité d’élever notre niveau de conscience, de sans cesse tirer la sonnette d’alarme, pour enfin, faire l’effort de ne pas être des consommateurs égoïstes. Nous nous devons de précieusement préserver notre trésor afin de le léguer aux générations à venir. »

Images © ANNE-SOPHIE GUEBEY © FOX'EYE ARTIST .

Recent Reviews

Les addictions? : comprendre d’où ça vient

9.3

Sujet d’actualité intemporel qui concerne une population sans limites d’âge, l’addiction se caractérise par l’incapacité répétée de contrôler un comportement ou une consommation de substances mais également la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance et de ses conséquences négatives.
Le terme addictologie est souvent emprunté à des fins ubuesques. Nous savons aujourd’hui, qu’il s’agit d’une maladie neurobiologique reconnue dans nos hôpitaux, dans des services spécialisés, où les patients reçoivent un vrai traitement.
Sarah, psychiatre addictologue à l’hôpital Paul-Brousse AP-HP à Paris, nous parle aujourd’hui de cette perte de contrôle et des dommages que cela engendre.

Courrier des lecteurs

LA CHRONIQUE DE

LA CHRONIQUE DE

Chers Lecteurs, Chères Lectrices,

Je me présente, Ilona Cazorla, nouvelle rédactrice en chef du magazine Fréquence J.

Installée depuis trois ans aux États-Unis et anciennement diplômée de Sciences Politiques, passionnée d'art, de cinéma et de littérature, je partage mon temps entre mes deux villes d'adoption, Los Angeles et New York.

LA CHRONIQUE DE

Notre mission : Trouver ce que l’on cherche ou chercher ce que l’on doit trouver ?

Inspiration selon un cours du Rav Benchetrit diffusé le 1er Août 2021 : «? Tu trouves ce que tu cherches? », sujet mis en parallèle avec l’expatriation des francophones aux Etats-Unis, qui ne serait, en fait, qu’un simple et agréable raccourci donnant un sens à nos vies.

LA CHRONIQUE DE

LA JOIE : Back to the future

Face à un échec, les réactions les plus courantes restent le déni et la colère. L’ échec est douloureux. Il nous renvoie à nos limites, nos faiblesses et nos lacunes. La reconstruction, suite un échec, se fait souvent après une acceptation, une analyse des facteurs de l’échec, un nouveau plan d’attaque, un besoin de renouveau.

LA CHRONIQUE DE

HERBERT PAGANI : PLAIDOYER POUR MA TERRE

Herbert Avraham Haggiag Pagani, dit? Herbert Pagani? est un peintre, sculpteur et auteur-compositeur interprète de chansons italien? des? années 1970, né le? 25? avril? 1944? ? ? Tripoli? en? Libye et mort à 44 ans? ? ? Palm Springs? en? Californie? aux? États-Unis. Il repose à Tel Aviv, en Israël.
Dans plusieurs de ses chansons, il a insisté sur son identité juive (l’étoile d’or) et son soutien à Israël (Plaidoyer pour ma terre), texte qui constitue son «? credo? » philosophique.
Plus de 45 ans après, ce texte est toujours d'actualité

LA CHRONIQUE DE

Les gens de 2020

Voici ce qu’ils nous disent de faire, les gens de 2020 : « Lavez-vous les mains, portez des masques, prenez vos distances, restez chez vous, portez-vous bien ». Jusque l? , rien de trop difficile.

LA CHRONIQUE DE

CELINE BONNAN On était bien…

Quand il faisait bon vivre à Los Angeles, quand les rues portaient leur maquillage,? que les commerces grouillaient de monde,? que? les restaurants respiraient encore les sixties… on? avait de la chance !

LA CHRONIQUE DE

CELINE BONNAN N'AVOIR QU'UNE SEULE IDÉE EN TÊTE, SE BONIFIER

Etant jeune, on se dit souvent que l’on a le temps…le temps de quoi ? De penser à l’avenir, de réfléchir à ses actes, de méditer sur soi-même. Bien sûr qu’on a le temps ! Oh oui l’insouciance... Mais pas trop longtemps.

LA CHRONIQUE DE

CHABBAT DES LUMIERES

Par Bob Oré Abitbol

SUBSCRIBE TO NEWSLETTER!
Subscribe now!