Né à Grenoble, étudiant en droit, il est musicien depuis toujours. Grâce à sa bonne oreille musicale, il écrit son premier répertoire sur la Côte d’Azur pendants ses petits boulots d’été, et l’histoire commence l? .
L’équipe de FREQUENCE JUIVE l’a remarqué sur les réseaux sociaux avec son clavier, sa voix et son groove, au bord d’une terrasse de Miami Beach.
Aujourd’hui, il vit internationalement sa musique et garde Miami en détente, pour passer ses soirées floridiennes ambiancées et ses Shabbat avec des amis de la communauté.

F.J. : Pourquoi les USA ?
Pourquoi MIAMI ?


Jay Sebag : Les Etats-Unis d’Amérique sont un continent dans lequel chaque coin a sa spécificité. Miami bénéficie d’une qualité de vie extraordinaire. Le climat estival permanent, les couleurs de l’océan, la chaleur, le ciel bleu et les paysages, sont superbes toute l’année… Les enfants vivent à l’extérieur, ce qui leur permet de pratiquer de nombreuses activités sportives. Cette ville à l’échelle humaine autorise des connexions faciles, avec des amis se trouvant sur place. Notons la présence d’une importante communauté de juifs français et francophones (canado-marocains) que je fréquente, aussi bien pour le plaisir dans des soirées qu’? la synagogue pour prier.


Mais le côté province tranquille peut finir par lasser.... il existe un réel manque de culture et d’effervescence. Finalement l’endroit idéal, pour nous autres êtres humains, n’a rien à voir avec la carte postale paradisiaque du lieu : c’est l’endroit où on peut laisser nos rêves devenir réalité. La mégalopole d’ L.A., je connais aussi. J’y ai passé quelques mois pour y faire mes armes en tant que musicien-chanteur soul et travaillé avec Arno Lucas, percussionniste et vocaliste de renom qui a joué avec les plus grands. C’est avec lui que j’écris pour les japonais, aujourd’hui.
New York, c’était tentant mais trop froid et trop onéreux!! J’y ai passé 2 ans aussi entre 2003 et 2005 à l’époque où j’étais en développement chez Motown New York.
Et maintenant Miami.... La musique en France me cassant les oreilles, j’ai été obligé de fuir !!! Mon arrivée : 2015, mon visa : O-1. Ma famille immédiate est en France et j’ai aussi beaucoup de relatives en Israël: tantes, oncles, cousins, etc…

F.J. : Quel est ton parcours musical ?

Jay Sebag : J’ai bossé avec Anthony Kavanagh, Laam, Amel, Bent, Yoann Freget (chansons inédites). Mais ma grande fierté est de m’être exporté internationalement : au Japon en tant que songwriter avec le groupe Exile, superstar (40 millions d’albums vendus au cours de leur carrière), puis en tant que singer-writer dans la House, avec des sorties au UK, en Allemagne, en Suède, au Japon aussi, en Autriche, en Australie, en Italie, et bientôt avec un producteur brésilien. Puis sur les 5 continents , en tant que chanteur, avec un gros développement sur la Russie et d’autres pays russophones, pendant près de 10 ans.
En parallèle j’ai écrit, produit, et sorti mon album en 2007 (avec des auteurs aussi et sur de nombreux textes), en observant un phénomène étrange : beau succès d’estime dans la communauté juive, avec constitution d’une vraie base fan, alors qu’ailleurs, l’existence même du disque était complètement ignorée !!!!

F.J. : Les thèmes de tes chansons sont plutôt mélancoliques. Est-ce lié à des évènements de ta vie ?

Jay Sebag : Aujourd’hui j’ai plutôt envie de chanter le sourire, la foi en soi et la reconstruction. C’est vrai qu’? l’époque les thèmes étaient très sombres. C’était plus artistique que le reflet de mon tempérament, lequel n’a rien de dépressif !!! La tradition chanson française, comme le vieux cinéma, c’est beaucoup de drames et de larmes donc en ça, je m’y inscris totalement.

F.J. : Miami est-t-il un endroit pour le « music business » ?
Que penses-tu de l’American Dream ?


Jay Sebag : La scène de Floride est assez modeste et l’industrie est quasi exclusivement tournée vers la Latin Music.

Que s'est il vraiment passé á the voice ?




Au risque de sembler manquer d’ambition, je ne me suis pas installé à Miami pour rentrer dans le Music business : je continue mon travail de songwriter à distance avec la France - notamment avec deux artistes depuis que je vis ici : Sasha, Capitole Universal, et Liam, Scorpio Music - ainsi que dans la House Music en Italie, Pologne, Hongrie, etc… Ce n’est donc pas ici que ça se passe mais plutôt LA, NYC ou Nashville. J’avais déj? tenté l’expérience plus jeune. Cette fois-ci, je suis venu en famille, avec l’idée de développer ma casquette événementielle. J’ai monté mon propre orchestre et me produis en tant que Dj-live dans des soirées privées.
Possible de réussir aux US ? Sans doute... En tout cas, la notion de rêve américain où le succès vous attend au coin de la rue, si vous en voulez et si vous y croyez, c’est une chimère qui confine au grotesque.... cela a pu exister jadis, mais c’est bel et bien fini ! Néanmoins, il n’y a rien d’impossible, mais personne ne vous donnera tout sur un plateau. Les circuits sont déj? montés, et ce n’est pas évident de s’y introduire. C’est un travail d’endurance, les patients et les résistants tiendront, les autres s’en iront.

F.J. : Parle-nous de tes voyages?
Quels sont tous les lieux où tu t’es produis depuis que tu vis ici?

Jay Sebag : J’ai fait un nombre incalculable d’aller-retour en Europe. La Russie, l’Ukraine, l’Estonie, l’Italie, Israël, Qatar, Ibiza, et partout en France du Sud au Nord. Aux U.S.A., New York, L.A., Denver, les Keys en Floride, Palm Beach-Naples-Sarasota... Et évidemment Miami !!

F.J. : As-tu de nouveaux projets musicaux?

Jay Sebag : Je suis très touché de voir que beaucoup de gens attendent une suite à mon 1er et unique album : j’ai récemment refait surface sur les réseaux sociaux et je suis époustouflé par l’accueil qui m’a été réservé !!!! Donc on y va : album pour la rentrée. En français.

F.J. : On veut t’entendre chanter à L.A. !

Jay Sebag : J’y étais en février pour un Private Event mais mes connexions l? -bas sont assez limitées....
j’adorerais venir jouer plus souvent bien sûr !!!!

F.J. : On t’attend avec plaisir Beezrat Hachem, merci beaucoup Jerôme !

FICHE TECHNIQUE :

Nom : SEBAG
Prénom : JERÔME, alias « JAY »
Artiste : chanteur, auteur, compositeur, pianiste
Tempérament : « Go with the flow » (faculté d’adaptation), « fasciné par le monde spirituel avec une grosse couche d’esprit cartésien qui l’empêche d’y aller franchement, sorte d’agnostique qui tente de se soigner !!! ».


Formation : piano classique / solfège / piano – bars / clubs de jazz
Genre musical : House, variété française et internationale, gospel
Succès : chanteur du DJ Martin Solveig (« Rocking Music », « Rejection », « Something better », « C'est la vie »), auteur-compositeur de titres français – Amel Bent (« Où je vais », « Tu n'es plus l? ») / Anthony Kavanagh, et internationaux - le groupe japonais « Exile ».
.

Recent Reviews

Bonus & Exclu English article

9.3

Using graphology to advice parents of children with attention deficit disorder Handwriting, like the mirror of the soul, reflects our conscious and unconscious personality and its different levels: intellectual, emotional, mental and physical, and, among others, examines our level of communication with those close to family, friends, others and us. Each one of us, using writing tools, "projects" his personality on the paper. It shows one's type of behavior, thinking and feelings, our attitude towards oneself and our surroundings. In fact, the paper reflects the environment within which the person performs.

Courrier des lecteurs

Luxe

Luxe

Des choses et d’autres

Le troc, les pièces, les lingots d’or, les billets, l’argent, le pouvoir de se nourrir, de s’offrir des belles choses. L’argent est un pouvoir permettant de subvenir à nos besoins physiques, Rav Ron Chaya Le désir est insatiable. La matière attire toujours l’homme vers elle. Le matériel n’étant l? que pour aider l’homme à accomplir sa mission spirituelle, FREQUENCE JUIVE vous présente quelques objets agréables, le parallèle entre l’ancienne et la nouvelle version n’étant l? que pour vous surprendre.

SUBSCRIBE TO NEWSLETTER!
Subscribe now!