Vous songez à vous prélasser dans ses bras sur une plage de sable fin, sous le soleil et les cocotiers… Cette expérience idyllique vous tente ? Alors suivez le voyage de noces de deux amoureux. Ils vous emmènent au bout du monde et témoignent de leurs émotions.

" L’arrivée à Papeete*" 21h12 : aéroport de Faa’a*. « Ia orana* » : quoi de plus merveilleux que d’être chaleureusement accueillis par de charmantes vahinés qui vous parent immédiatement de colliers de fleurs de Tiaré*. Après plus de 8 heures de vol depuis LAX aéroport, elles ont ce pouvoir de vous transmette une certaine zénitude dès votre arrivée. Et c’est réussi ! Il est recommandé de passer au moins une nuit à Papeete à l’arrivée et une autre avant de repartir, afin d’éviter un trop grand nombre de vols inter-îles. Papeete est connu pour son marché. Il serait d’ailleurs dommage de rater la dégustation à la paille de l’eau de coco, un véritable breuvage rafraîchissant que vous propose, des « mamas » tahitiennes ! Pour s’y rendre, on prend le " truck* ", un moyen de transport qui ne manque pas d’authenticité ! Bora Bora, la perle du Pacifique À Papeete, les plages de sable noir ne sont pas celles que l’on attend en posant le pied à Tahiti.

Vue d’avion sur Bora Bora, on se rend compte de l’immensité de la nature. Connue dans le monde entier pour son lagon aux trois camaïeux de bleu, cette île entourée de motus* et de la fameuse barrière de corail est d’une beauté majestueuse. En arrivant dans notre bungalow, savons de Bora Bora, monoï à la noix de coco, fruits frais et fleurs exotique sont à notre attention. La terrasse donne sur un lagon turquoise, le monde nous appartient… l’aventure commence l? ! Fiche technique Bora Bora, Polynésie française. Climat : Environ 28 C° dans l’air et dans l’eau. Rares mais fortes pluies de 10 mn. Temps de vol : 8h20 avec Air TAHITI NUI Décalage horaire Los Angeles – Papeete : - 3 heures Une journée magique Chaque jour était magique mais voici l’une de nos plus belles journées: Debout à 6 heures du matin, en Polynésie comme à L.A., on se réveille en même temps que le soleil. Notre départ pour l’excursion " Maaramu en pirogue " est prévu à 9 h. Mais avant, rien de tel qu’un bon petit-déjeuner pour prendre des forces car nous partons pour la journée. Les premiers rayons du soleil frappant déj? très forts pour un début de matinée et on s’’installe plutôt sur la terrasse ombragée, au bon risque d’apercevoir un Monarque, une espèce d’oiseau très rare. Thé aux fruits exotiques, jus de papaye, pain chaud à la cannelle, confiture de banane, noix de coco fraîche et vanille des îles: voici les différents parfums s’émanant de notre petit-déjeuner. Après s’être bien rassasiés, nous embarquons dans une superbe double pirogue surmontée de deux tikis*, pour une balade autour de l’île. Notre premier arrêt consiste à plonger dans le jardin de corail, à la recherche de raies mantas*. Masques et tubas suffisent pour nager, main dans la main, et observer, dans cette immensité, les merveilles du lagon. Éblouis par les couleurs des poissons se déplaçant par bancs, nous nous laissons porter par une eau très calme et silencieuse. Cheveux au vent, nous remontons sur la pirogue et nous laissons guider en direction du motu " Maaramu "… Exclusivement réservé, cet îlot a fait de notre rêve, une réalité. À la vue d’une petite plage déserte, nous profitons, quelques minutes, étendus sur le sable blanc et contemplons la vue imprenable que nous offre la nature. Pendant ce temps, un des deux guides tahitiens attirent au bord de l’eau trois gentilles raies grises, plus petites que des mantas.

La magie est à son comble. Nous leur offrons quelques morceaux de pain et en échange, obtenons les caresses de leurs ailes. Accessoirement, une centaine de poissons " papillon " grignotent les restes des petits bouts de pain dans nos mains. Partons faire un de snorkeling* et nageons jusqu’? la barrière de corail, à la découverte de quelque trois cent variétés de poissons du lagon se dandinant à travers les coraux multicolores et les huîtres perlières. Durant notre balade, les guides tahitiens nous ont préparé un barbecue de poissons spectaculaire. Le mahi-mahi, roi des poissons casher en Polynésie, il est simplement mariné au citron, et s’accompagne de salades variées et colorées. (Voir article :« Mincir Casher et garder la forme ! »). Après un petit café et une sieste sur la plage, place au " massage cranien par des raies ". Incroyable mais vrai ! Ces poissons plats sont capables de donner beaucoup d’affection, et sont très agiles. Merci pour ce moment de détente mes demoiselles ! Nous repartons en disant au revoir à ce petit paradis. 15h10 : c’est pratiquement la fin de la journée. Le soleil, ici, se couche dans 2 heures. La pirogue s’arrête en plein milieu du lagon, où, sans savoir comment, mais nos pieds touchent le fond. Dans environ un mètre de profondeur, une trentaine de raies frôlent encore nos jambes et nous donne le frisson. Il est temps de leur dire au revoir. Nous rentrons au village. Le tournoi de volley a lieu à 17 heures. Épuisés ! (lol) Un peu de planche à voile, une douche et nous allons dîner en tête à tête, un délicieux repas. Place au spectacle. Ce soir, des musiciens et vahinés nous rendent gaies avec leurs chants et danses traditionnels. Une dame de 94 ans nous apprend à tresser un panier avec des feuilles de bananiers, elle est si belle ! Farniente à la tahitienne, voici la meilleure façon de se laver les yeux et relâcher toute la pression. Tourisme balnéaire idyllique, sensations garanties ! Inutile de vous dire que les couleurs des photos que vous voyez ne sont pas vraiment réalistes, le vrai bleu des lagons est beaucoup plus éblouissant. Au fait, vous vous demandez qui étaient ces deux amoureux… Un conseil : planifiez très vite ce voyage et ne le remettez pas à plus tard. Nana* ! Quelques mots de vocabulaire : *Papeete : capitale de Tahiti, île principale de Polynésie (2042 km2). *Ia orana : « bonjour » en tahitien. *Faa’a : aéroport de Papeete. *Fleurs de Tiaré : fleur avec laquelle on fabrique le monoï.



*Truck : bus des îles, multicolore (environ 1,20 € le trajet). *Tikis : sculptures en bois représentant des Dieux de la culture Ma’ohi. Leurs formes souvent amplifiées symbolisent la puissance, l’abondance et la bonté. *Raies mantas : poissons de grande taille, cartilagineux, aplatis, en forme de losange, au corps sans écailles, élargi en "ailes" par le développement des nageoires pectorales. La manta peut atteindre 7 mètres d’envergure et nage avec grâce et élégance. *Motu : îlot corallien sur lequel on peut découvrir de belles plages de sable fin. *Snorkeling : plongée libre dans un jardin de corail. *Mahi-mahi : daurade coryphène. Elle se déguste en grillade, au son des ukulélés. *Nana : « au revoir » en tahitien. .

Courrier des lecteurs

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Renée Firestone, Une survivante de 97 ans

Mme Firestone, ancien membre du conseil d'administration du musée, est une conférencière assidue du musée de l’Holocauste de Los Angeles. Née Renée Weinfeld en 1924 à Uzhgorod, en Tchécoslovaquie, elle est une survivante d'Auschwitz et d'une marche de la mort. Firestone et d'autres prisonniers ont été libérés par les Russes en 1945. Après la guerre, Renée est retournée à Prague où elle s'est mariée et a eu une fille. Les Firestone se sont installés aux États-Unis en 1948, et Renée est devenue une créatrice de mode prospère dont les pièces font désormais partie de la collection permanente du LACMA. Elle a reçu un prix de leadership du United States Holocaust Memorial Museum et est apparue dans plusieurs documentaires sur l'Holocauste. Fréquence Juive et Renée, en face à face virtuel, interview exclusive, c’est parti !

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SHOAH : LE TÉMOIGNAGE DE Michèle? Rodri

Son père était de Cracovie, elle est petite fille de Cohen, cadette de ses trois frères qu’elle aimait tant.? Michèle? a 7 ans et demi. Elle est pleine d’innocence, elle joue avec ses amis devant la porte de sa maison de Neuilly-sur-Seine. Soudain, un camion s’arrête devant chez elle. Elle est la seule à porter l’étoile de David. Ils la jettent dans le camion, sous les yeux terrifiés de ses parents qui ne savent pas quand ils la reverront, puis la laissent partir, direction Drancy. Aujourd’hui, à 86 ans, Michèle témoigne dans Fréquence Juive de l’horreur qu’elle a pu vivre.

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