La vraie boulangerie, à la française

F.J. : Définissez-vous « La Parisienne » comme une boulangerie classique ? Un restaurant ? Un traiteur ? La Parisienne : Nous sommes une boulangerie - salon de thé, que nos clients peuvent privatiser. Nous assurons également des réceptions avec un menu sucré (pièce montée, petits fours, buffet de viennoiseries...) et un menu salé (navettes, fricassés, borékas, couscous...). F.J. : Quels sont vos horaires ? Faîtes-vous des livraisons ? Sur quel périmètre ? La Parisienne : Nous sommes ouverts du dimanche au jeudi de 7am à 7pm et les vendredis de 7am à 5pm. Les livraisons sont disponibles sur Uber Eats et Grub hub. De plus, nous proposons un service de livraison pour les évènements et catering. F.J. : Vos employés, vos produits et vos recettes sont-ils originaires de France ? La Parisienne : Effectivement, une partie de nos employés et notamment nos pâtissiers sont français.

Leur culture et leur expérience nous permettent de proposer une variété de produits bénéficiant des saveurs et de la finesse du savoir faire français. F.J : Le prix de votre baguette ? Vos variétés de pain? La Parisienne : Chaque jour, on propose des baguettes faites sur place. Nous proposons également un délicieux pain brioché Mezonot et une variété de pains aux olives et aux noix. F.J. : Quels sont vos best-sellers ? La Parisienne : Quotidiennement, le sandwich tunisien est le numéro 1. Les borekas à la Shashuka le vendredi sont également une de nos plus célèbres spécialités.

Côté dessert, l'opéra, le fraisier et le mille-feuille gagnent la partie. Dans nos breakfasts et petits plaisirs, le pain suisse et le pain au chocolat font le plus de succès. F.J. : Vos clients sont-ils exclusivement français ? Les américains, perses, israéliens sont –ils aussi charmés par vos pâtisseries ? Quels sont les produits phares de chaque clientèle ? La Parisienne : Notre boulangerie accueille une belle communauté française et nous en sommes ravis. Nos croissants, chouquettes, torsades sont leurs préférés. Mais en effet, nos clients reflètent un beau melting-pot. Les israéliens savourent notre sandwich tunisien avec un extra d’harissa et dégustent notre croissant aux amandes.



Les perses craquent pour les éclairs à la vanille, les sugar cookies et notre Saint-honoré. Quant aux américains, ils penchent plutôt pour le sandwich à l'omelette et finissent par un donut ou un cookie au chocolat. F.J. : Quelles sont vos capacités pour des réceptions? Combien de temps à l’avance doit-on vous passer la commande ? La Parisienne : Nous assurerons tous types de réceptions. L'idéal est de commander votre menu 3 à 4 semaines à l'avance. F.J. : Prévoyez-vous de vous étendre sur d’autres villes aux USA ? La Parisienne : Chaque chose en son temps… Pour le moment, nous vous accueillons avec le sourire et la bonne humeur sur Pico ! .

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Renée Firestone, Une survivante de 97 ans

Mme Firestone, ancien membre du conseil d'administration du musée, est une conférencière assidue du musée de l’Holocauste de Los Angeles. Née Renée Weinfeld en 1924 à Uzhgorod, en Tchécoslovaquie, elle est une survivante d'Auschwitz et d'une marche de la mort. Firestone et d'autres prisonniers ont été libérés par les Russes en 1945. Après la guerre, Renée est retournée à Prague où elle s'est mariée et a eu une fille. Les Firestone se sont installés aux États-Unis en 1948, et Renée est devenue une créatrice de mode prospère dont les pièces font désormais partie de la collection permanente du LACMA. Elle a reçu un prix de leadership du United States Holocaust Memorial Museum et est apparue dans plusieurs documentaires sur l'Holocauste. Fréquence Juive et Renée, en face à face virtuel, interview exclusive, c’est parti !

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Son père était de Cracovie, elle est petite fille de Cohen, cadette de ses trois frères qu’elle aimait tant.? Michèle? a 7 ans et demi. Elle est pleine d’innocence, elle joue avec ses amis devant la porte de sa maison de Neuilly-sur-Seine. Soudain, un camion s’arrête devant chez elle. Elle est la seule à porter l’étoile de David. Ils la jettent dans le camion, sous les yeux terrifiés de ses parents qui ne savent pas quand ils la reverront, puis la laissent partir, direction Drancy. Aujourd’hui, à 86 ans, Michèle témoigne dans Fréquence Juive de l’horreur qu’elle a pu vivre.

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