Quand il faisait bon vivre à Los Angeles, quand les rues portaient leur maquillage,? que les commerces grouillaient de monde,? que? les restaurants respiraient encore les sixties… on? avait de la chance !

La ville qui nous tient par ses joyaux s’en est allée, la Californie s’est endormie comme la? Belle, tandis qu’au Bois une sourde inquiétude? s’est éveillée.

Il aura fallu qu’on nous jette un? sort ! Que toute cette magie disparaisse, pour laisser place à un semblant de vie, une sorte? d’épreuve? qui nous sépare. La pandémie de notre siècle dévoile les vrais visages. Pourquoi ceci ? Pourquoi cela ? Et pourquoi nous ? Qu’allons-nous faire ?

Parce que. Parce que c’en était trop ! Trop de bavardages, trop de faux semblants, trop de? «mauvais»? ; très fort était ce bruit, en même temps que tous ces plaisirs, ces fêtes majestueuses, ces orgies? de bonheur. Il fallait bien que cela s’arrête, on ne pouvait se sentir bien à l’infini, il faut bien en garder un peu pour l? -haut !

En attendant, ces rues désertes resteront à jamais gravées dans nos mémoires.

Du sommet d’Hollywood, un paradis d’éternité s’est? ? dessiné sous nos yeux, Rodéo Drive n’a plus eu? de sens. Melrose, Downtown, la 3rd Avenue, Wilshire Blvd et toutes les artères de Madame LA furent blessées, volées, pillées, comme si c’était juste? pour en rajouter une couche.

La Californie s’est endormie comme la? Belle,

tandis qu’au Bois une sourde inquiétude? s’est éveillée.






Sur les plages gigantesques, des vagues fluorescentes ont électrocuté le sable fin, même l’océan a montré sa rage.



Les muselières que nous portions ressemblaient à celles que l’on fait porter aux chiens. Plus le droit d’aboyer, plus le droit de parler, ni de postillonner.

La Cité des Anges retrouvera-t-elle l’amour, la grâce et la beauté ? Le monde retrouvera-t-il son parfum, sa vraie nature ? D’un autre côté, est-ce cela la meilleure idée ? Sommes-nous en exil ? Si oui, partageons l’amour, faisons la paix, aimons les choses simples, ne formons qu’un et cessons de nous diviser.

La vie nous pousse jusqu’? nos 120 ans, l’encre coule, les cicatrices sont encore fraîches mais il n’est pas trop tard pour réparer, recoudre les plaies et retrouver les beaux paysages tels qu’ils étaient dans nos rêves. D. nous aidera sûrement à faire le reste. .

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INÉDIT : DANIEL LEVI À COEUR OUVERT

9.3

Initialement connu pour être l’emblème des « Dix Commandements », le jeune auteur-compositeur-interprète est fier de ses cinquante-huit ans et de ses cinq albums studios. Sa célèbre voix « full of vibes » nous avait tant manquée… mais il ne s’arrête pas l? . Il remonte à l’Olympia, part en tournée internationale, et en prime, sort un double-album Best-Of ! À une période de sa vie où il est mis à l’épreuve, Daniel se confie et nous parle de ce qu’il appelle « l’aventure extraordinaire ». Affecté par « la » maladie, il a passé le cap. Sa fameuse « envie d’aimer » ne l’a jamais autant poussé vers la Emouna ! Pour lui, Hachem ne l’a jamais abandonné, Il lui a juste permis un renouveau. Au cœur de la ville ensoleillée de Marseille, dans un petit restaurant casher de la rue St Suffren, un homme simplement heureux portant un t-shirt de Clint Eastwood, et une casquette à l’envers pour l’occasion, Daniel, le vrai, l’authentique, nous livre ses sentiments les plus profonds en s’adressant aux lecteurs de FREQUENCE JUIVE.

Courrier des lecteurs

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