Deux époques bien distinctes ont marqué le peuple grec ; le temps de la mythologie, incluant toutes sortes de superstitions et de croyances et le temps de la réflexion et de la science. Découvrons comment les grecs de l'antiquité sont passés d’une époque de superstition et de mythologie à un temps de développement philosophique et mathématique.
De la mythologie à la philosophie et à la science : Entre ces deux périodes, un événement important se produisit. Lors du retour des juifs de Babylone en Israël, après le premier exil qui avait duré 70 ans (vers - 450), les dirigeants, dont certains étaient des prophètes, se réunissaient dans la grande assemblée « Knesset Haguédola ». Ils décidèrent d’enrayer la partie irrationnelle de l’idolâtrie qui nous a fait tant de mal. Autrement dit, ils cherchèrent à appliquer les règles de la Torah en supprimant le côté irrationnel du mauvais penchant. Et ils réussirent ! Dans le monde entier cette partie irrationnelle a disparu. Et CHEZ LES GRECS AUSSI ! C’est à ce moment l? que ceux-ci se sont intéressés à la philosophie, aux mathématiques et aux sciences. Le plus grand parmi eux, est le premier philosophe de cette époque : Socrate.
« La première clé de la grandeur est d’être en réalité ce que nous semblons être », Socrate Philosophie, science & Torah : Pour savoir distinguer les philosophes grecs des philosophes actuels, il faut bien comprendre que pendant la Grèce Antique, le titre de philosophe était donné à celui que l’on appelle un scientifique. Donc un philosophe était non pas celui qui enseigne la philosophie mais, tout simplement, toutes les sortes de sciences. « Connais-toi toi-même », Socrate Socrate, Platon ou Aristote sont des philosophes car ils sont aussi des scientifiques.
LES 3 PASSOIRES DE SOCRATE Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse. Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit : · « Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ? » · « Un instant, répondit Socrate. Avant que tu ne me le racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires. » · « Les 3 passoires ? » · « Mais oui », reprit Socrate. « Avant de rapporter toutes sortes de choses au sujet d’autrui, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux m’exposer est vrai ? » · « Non. J’en ai simplement entendu parler... » · « Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ? » · « Ah non ! Au contraire. » · « Donc », continua Socrate, « tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas sûr qu'elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une troisième passoire, celle de l’utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ? » · « Non. Pas vraiment. » · « Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? »
La distinction entre philosophie et science date de la fin du XVIIIème siècle, le Siècle des Lumières. De nos jours, les sujets philosophiques, beaucoup plus centrés sur des questions que l’être humain se pose à lui-même, nous poussent à réfléchir sur le comportement ? adopter en tant que juif. Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ! », Socrate « Je sais, je sais qu’on ne sait jamais » Jean Gabin La différence entre la philosophie grecque et la pensée juive, est que pour les israélites, la réflexion a un but pratique.
Par exemple, retrouver des halakhot perdues - à cause de l’exil ou d’un deuil. Ainsi pendant le deuil de Moche où les juifs n’ont pas étudié pendant 30 jours, 3000 halakhot ont été oubliées, on a dû les retrouver en utilisant notre logique. Il est à noter que la Torah n’est pas une réflexion philosophique, car elle n’introduit pas de doute. C’est une transmission révélée au Mont Sinaï à 3 millions de juifs en même temps. La logique grecque se définit ainsi : Thèse – Antithèse –Synthèse. L’étude de la Torah va à l’ encontre de ce système. Il n’est pas nécessaire de retrouver la synthèse en passant par la thèse et l’antithèse puisque nous avons déj? obtenu la synthèse depuis la révélation divine du Mont Sinaï. .